Les patines colorées

Elles s’obtiennent à partir de glacis à l’eau ou à l’huile chargés de pigments. Les systèmes à l’huile seront préférés pour les grandes surfaces du fait de leur temps d’ouverture (le temps où nous pouvons travailler le glacis avant qu’il sèche).

Une patine colorée peut être traitée de dizaines de façons différentes selon l’outil utilisé, nous appelons cela la texture. Nous pouvons utiliser des outils conventionnels aussi bien que des objets beaucoup plus insolites comme de la bâche polyane, de la corde roulée en boule, du sac, du pneu, du carton, des terminaisons végétales, etc… Le choix est infini !

En outre, nous pouvons superposer des effets différents, nous parlons alors de reglaçage(s). Par exemple, une patine pochée suivie d’une patine de vieillissage, une roulée suivie d’une autre sur le soubassement d’un mur, en ton sur ton, en opposition de couleurs, etc…

Le plus grand avantage de la patine est son prix : elle coûte à peu près autant qu’un papier peint de bonne qualité, mais avec la possibilité d’en accorder le ton et la valeur (clair/foncé) avec le mobilier existant, le sol, ou un quelconque effet recherché : c’est du vrai « sur mesure ! »

Le plus grand handicap des patines réside dans le fait qu’elles exigent une préparation soignée, car le moindre défaut se voit souligné, ce qui peut aussi devenir son plus grand avantage si nous recherchons un matièrage particulier…

 

Le système à l’huile

 Le système à l’eau & les patines acryliques

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Le but est de créer un grain et une couleur à l’aide des pigments.

Ensuite, l’utilisation d’outils divers et imaginatifs fera le reste…

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Il s’agit d’être rapide! Et de bien protéger le sol…

En effet, l’acrylique se travaille en épaisseur pour garder la frontière fraiche le plus longtemps possible.


Les pochoirs et poncifs

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Les reglaçages et autres effets