Une moto en bois, comment est ce possible?

Il est évident que le maître d’oeuvre n’est pas très doué!… Avec un choix de matériaux très aléatoire, les assemblages deviennent plus que douteux…

J’ai tenté ici plusieurs combinaisons d’expériences :

En tout premier lieu, je ne connaissais pas les compatibilités chimiques entre les systèmes polyuréthanes (fortement modifiés pour les couleurs des fonds) utilisés en carrosserie automobile et les miens, issus du bâtiment et des beaux arts. D’autre part, les supports sont divers (Acier, ABS, polyester, aluminium, alliage), je pouvais donc m’attendre à des coefficients de dilatation différents aux UV, au gel, à la pluie… Et comment allait réagir tout cela sous l’effet de la chaleur, de la vitesse, des projections, des vapeurs d’essence ?…

Pour accroitre un peu le challenge, j’ai beaucoup changé le profil de la carrosserie arrière pour offrir quelques rondeurs à cette forme plutôt ingrate à l’origine, ce qui m’a obligé à élargir la selle de 7 centimètres. D’autre part, comme le carénage est tombé en lambeaux lors de l’acquisition de « mémère », je n’avais d’autre choix que de prendre soin du moteur désormais visible. En outre, le garde boue avant est descendu de 15 millimètres .

Et enfin, parmi le choix des imitations de matières, j’ai voulu tenter maintes expériences nouvelles (il est très rare qu’un client me demande d’imiter du galva, du zinc ou du carton!)… Bref, si la décoration de cette machine n’est pas du goût de tout le monde, au moins, elle produit immanquablement la même réaction chez chacun : le sourire!…

Sur babord

Sur tribord

Les dernières coquetteries…

Un p’tit bonus